Comme pratiquement toutes les communes du canton et de Suisse, Saint-Blaise révise son Plan d’aménagement local. Ce travail a débuté avant 2019, et se poursuivra jusqu’au début de 2024.
Contexte général
L’aménagement du territoire est régi par la Loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT), qui réglemente le développement territorial en Suisse. Édictée sur la base de l'art. 75 de la Constitution fédérale, cette loi a pour objectif d'assurer une utilisation mesurée du sol et une occupation rationnelle du territoire. Elle introduit le principe de séparation claire entre la zone à bâtir, la zone agricole, les zones à protéger et les zones spéciales. La loi stipule que « La Confédération, les cantons et les communes veillent à une utilisation mesurée du sol et à la séparation entre les parties constructibles et non constructibles du territoire. »
Le Plan d’aménagement local
Il permet la mise en oeuvre, sur le territoire communal, des buts de l'aménagement du territoire. Il doit également tenir compte de nombreux défis : maîtrise des coûts d'infrastructures, gestion de la mobilité et du développement urbain, protection du patrimoine, préservation de la nature et du paysage, etc.
Le Plan d’aménagement local est principalement constitué d’une série de plans, le principal étant le Plan de zones, et d’un Règlement. Concrètement, il indique à tout requérant souhaitant construire, rénover ou transformer un bâtiment, dans la zone à bâtir, les règles qu’il doit respecter pour ce faire. Le Plan actuellement en vigueur pour la Commune de Saint-Blaise date de 2001. Révisé tous les 20 à 25 ans, il doit être particulièrement adapté à la nouvelle LAT acceptée par le peuple en 2013.
Un processus participatif
La Commune de Saint-Blaise souhaite associer la population à ce processus de révision. Un premier Atelier participatif a eu lieu le 14 novembre 2019, qui a réuni environ 80 participants. Ceux-ci ont planché, dans 6 groupes de discussion, sur la vision du développement qu’ils souhaitent pour leur village. Ces réflexions ont été utilisées par les autorités communales et leurs mandataires lors de l’élaboration de l’avant-projet de la révision, terminé fin 2020.