Le 21 avril prochain, la population des communes d’Enges, Hauterive, La Tène et Saint-Blaise est appelée aux urnes afin d’élire pour la première fois ses nouvelles autorités. Un moment historique pour la commune de Laténa et l’occasion de rencontrer Nadia Cutro, préposée au contrôle des habitants de Saint-Blaise et responsable de la mise en place du scrutin.
Quels sont les défis liés à l’organisation de cette élection ?
Nadia Cutro : Étant donné qu’il s’agit d’une première, nous avons d’abord dû travailler à l’harmonisation de nos procédures dans le respect de la loi. Chaque commune gardera son bureau de vote, en revanche le dépouillement sera centralisé à Saint-Blaise, futur centre administratif de Laténa. Le 21 avril, ce sont près de cinquante personnes qui s’activeront avant d’annoncer les résultats.
Cela fait beaucoup de monde à gérer ?
N.C : Oui, mais rien ne doit être laissé au hasard pour le bon déroulement de ces élections. Du transport des urnes par deux agents de sécurité publique et une administratrice communale au dépouillement des listes électorales, toutes les étapes doivent être parfaitement organisées. Il y aura, par exemple, huit personnes qui ouvriront les enveloppes et quatre autres personnes scanneront les bulletins pour identifier s’ils sont compacts ou non. Tous les bulletins modifiés seront ensuite rassemblés et les noms entrés dans le système informatique par seize personnes travaillant en binôme. Enfin, toutes les informations saisies seront validées une dernière fois par un bureau de contrôle.
Sentez-vous de la pression à l’approche de ces élections ?
N.C : Je dois vous avouer que je ne dors jamais très bien la veille des scrutins, même si je sais que tout a déjà été contrôlé plusieurs fois. Cette adrénaline fait partie de la fonction.
Cette échéance électorale vous a aussi donné la possibilité de découvrir vos futur·e·s collègues ?
N.C : Effectivement. Cela s’est fait naturellement et la collaboration est d’ailleurs excellente. Cette année de transition s’annonce très chargée mais également gratifiante. Participer à la création d’une nouvelle commune de près de douze mille personnes est une aventure humaine passionnante que l’on ne vit pas tous les jours.